Le camerounais Erik Aliana poursuit sa quête d’une esthétique vibrante et dépouillée. Le répertoire de son nouvel album est principalement consacré à la reconnaissance et la célébration des ancêtres, de leur rapport à la nature, à la société, à la spiritualité. Pour cette épure foisonnante, Erik chante en langue vernaculaire, en anglais, en français et en pidgin « camfranglais ». Il aborde les thèmes qui le passionnent ou le préoccupent : la nature, le voyage, les rencontres, le mouvement, l’exil, la mort. Son art vocal accompli est notamment influencé par les polyphonies pygmées et son jeu de guitare novateur est enrobant et percussif. Debashish Bhattacharya, maître de la slide-guitar indienne, avec qui Erik a développé une relation privilégiée, le rejoint pour quelques titres.
Il n’est là aucune querelle entre ancien et moderne, juste une recherche permanente, un mouvement perpétuel et fécond entre hier et aujourd’hui.