Buda Musique 23 rue Pierre et Marie Curie 94200 Ivry sur Seine (France)
contact@budamusique.com
+33 (0)6 72 99 88 08
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Créé à Paris en 1987, Buda Musique est un label de référence pour les musiques traditionnelles du monde entier. Son catalogue de plus de 500 disques réunit collectages ethnomusicologiques, mais aussi rééditions et production de musiciens plus « pop », toujours reliés à une histoire et une tradition musicale.
HISTOIRE
Le zen est une des branches du bouddhisme. Mais le nez – comme dans « avoir du nez » – est une des qualités de Buda. Le label Buda Musique, créé à Paris en 1987, et devenu une archive mondiale de référence pour les musiques traditionnelles, puis un passionnant producteur de musiques du monde en général. Co-fondateur de Buda, Gilles Fruchaux s’est d’abord occupé du côté technique et administratif du label, avant d’en prendre rapidement la direction artistique. Il aime passionnément les musiques du monde, et décide d’y dévouer son label. Gilles Fruchaux fait confiance à son goût et aux aventuriers du son qui, au bout du monde ou au fond de la Bretagne, enregistrent des musiques traditionnelles.
Très vite, Buda prend de l’ampleur. Le label surfe sur l’apparition puis l’explosion d’un nouveau support qui remplace le disque vinyle : le CD. Compilations et productions, le catalogue s’étoffe. Tout en gardant son cap éditorial exigeant, Buda connait quelques beaux succès commerciaux. Parce qu’il avait du nez, Gilles Fruchaux sort en vinyle, grâce à José Da Silva, les deux premiers albums de Césaria Evora, avant que la chanteuse ne devienne une star. Puis il produit le premier album de l’Ensemble National des percussions de Guinée, pile au moment où le djembé devient l’instrument préféré des jeunes. Et peu après, il produit le premier disque de capoeira, alors que cet art martial déferle sur la France – et c’est le disque Buda qui tourne alors dans toutes les écoles de capoeira. Il travaille aussi avec Ray Lema. Et puis, au milieu des années 1990, Gilles Fruchaux lance avec Francis Falceto la série Ethiopiques. Le quatrième volume est repéré par Jim Jarmusch, qui utilise trois morceaux de Mulatu Astatké dans son film Broken Flowers en 2005. Le succès est énorme. A ce jour, Buda aura vendu 250 000 exemplaires des disques Ethiopiques, par ailleurs viviers à samples pour Nas & Damian Marley, K’naan, Madlib…
Mais à la même époque, le marché du CD s’écroule, des distributeurs font faillite, des magasins de disques ferment. Unique employé à la barre de Buda, Gilles Fruchaux résiste à la crise en signant des musiciens d’ici et d’ailleurs « qui tournent », ont un public fidèle et vendent des disques après les concerts (Les Yeux Noirs, Yom, Françoise Atlan, 17 Hippies…). Ainsi, Buda a documenté le monde en musique, et traversé toutes les tempêtes d’une industrie du disque en mutation permanente depuis plus de 30 ans. Depuis sa création, Buda a commercialisé environ un million d’albums. Peu de labels dans le monde peuvent revendiquer un catalogue de plus de 500 références aussi riche, pointu et complet dans le domaine des musiques traditionnelles, et affiliées, avec des collections consacrées à l’Ethiopie, à Zanzibar, à la Sibérie et bien d’autres. Une des derniers projets de la collection « Musiques du monde » est consacré à la communauté des Bushinengé (les descendants d’esclaves marrons de Guyane), et Buda est le seul label au monde à proposer des enregistrements de cette musique.